Prise en charge des GTN à bas risque

Directive clinique SOGC/GOC #408, Janvier 2021

  • Les chimiothérapies primaires utilisés en monothérapie dans le traitement des GTN à bas-risque sont le méthotrexate et la dactinomycine.
  • Les débats persistent relativement au protocole de chimiothérapie le plus efficace en tenant compte du taux de guérison primaire, du confort et de la qualité de vie de la patiente, du profil d’effets indésirables et du coût.
  • Il est possible de proposer l’hystérectomie aux patientes en stade I qui ne souhaitent plus de grossesses : 82 % n’auront pas besoin d’une chimiothérapie de rattrapage
  • Il est possible d’offrir un deuxième curetage aux patientes de ≤ 35 ans ayant un score de ≤ 4 : 40 % n’auront pas besoin d’une chimiothérapie de rattrapage et risque faible de perforation utérine ou hémorragie aiguë, risque inconnu sur la fertilité (synéchies utérine).
  • Il faut surveiller le dosage quantitatif de l’hCG sérique sur une base hebdomadaire afin de rapidement détecter le développement d’une maladie résistante.
  • Il y a lieu d’utiliser un test capable de détecter toutes les formes d’hCG (p. ex., ß-hCG, fragment ß-core, extension C-terminale, sous-unité ß libre clivée, ß-core).
  • De plus, il est recommandé d’utiliser le même laboratoire chaque fois pour éviter les écarts de résultats.
  • La chimiothérapie de consolidation après la normalisation du taux d’hCG sérique se poursuit pendant 4-6 semaines (2-3 cycles).
  • Le taux de guérison global approche les 100 %.

2021. Guideline No. 408: Management of Gestational Trophoblastic Diseases. Eiriksson L, Dean E, Sebastianelli A, Salvador S, Comeau R, Jang JH, Bouchard-Fortier G, Osborne R, Sauthier Ph. J Obstet Gynaecol Can;43(1):91-105.

Modifié le 22/12/2023