Suivi post GTN

Directive clinique SOGC/GOC #408, Janvier 2021

  • À la fin du traitement, des examens d’imagerie sont réalisés et servent de base de comparaison.
  • Des lésions résiduelles sont parfois observables, en particulier dans les poumons le foie ou le SNC, mais elles ne nécessitent pas une exérèse ni un nouveau traitement si le taux d’hCG demeure indétectable.
  • Le risque de récidive est d’environ 3 %, généralement dans les 12 premiers mois de suivi.
  • On surveille le taux sérique d’hCG sur une base hebdomadaire (4 à 6 sem.), puis sur une base mensuelle pendant au moins 12 à 24 mois pour les maladies à bas-risque et à haut-risque, respectivement.
  • Il y a lieu de prévenir la grossesse par l’utilisation d’une méthode contraceptive fiable, c’est-à-dire une contraception hormonale ou le stérilet, pendant la période de surveillance.
  • Augmentation du risque d’évolution défavorable pour les grossesses conçues < 6 mois après la fin de la chimiothérapie :
  • Avortement spontané;
  • Môle récidivante;
  • Menace d’accouchement prématuré;
  • Pré-éclampsie et les pathologies placentaires.
  • Ces risques semblent moins importants en cas de grossesse conçue ≥ 1 an après la fin de la chimiothérapie.

2021. Guideline No. 408: Management of Gestational Trophoblastic Diseases. Eiriksson L, Dean E, Sebastianelli A, Salvador S, Comeau R, Jang JH, Bouchard-Fortier G, Osborne R, Sauthier Ph. J Obstet Gynaecol Can;43(1):91-105.

Modifié le 23/12/2023