Les tumeurs qui sécrètent de l’hCG

Objectifs : Évaluer l’utilisation du génotypage moléculaire pour diagnostiquer et traiter avec précision les tumeurs productrices de gonadotrophine chorionique humaine (hCG) et évaluer la capacité de discrimination des tests moléculaires sur le pronostic et la survie globale.

Méthodes : Étude descriptive rétrospective des patientes enregistrées au Centre français de référence pour les maladies trophoblastiques entre 1999 et 2021.

Résultats : Cinquante-cinq patientes ayant un génotypage moléculaire ont été incluses : 81,2 % (n = 45) avaient des tumeurs d’origine gestationnelle, 12,7 % (n = 7) d’origine non gestationnelle et 5,5 % (n = 3) d’origine indéterminée. Les résultats du génotypage moléculaire ont influencé les décisions thérapeutiques pour 17 % des patientes de cette cohorte. La survie globale était de 93,3 % pour les patientes atteintes de tumeurs gestationnelles (après un suivi médian de 74 mois) contre 71,4 % pour les patientes atteintes de tumeurs non gestationnelles (après un suivi médian de 23 mois).

Conclusion : Dans les présentations atypiques des tumeurs produisant de l’hCG, le génotypage moléculaire est un outil précieux pour guider le diagnostic et adapter les recommandations thérapeutiques.